Pour ceux qui ne saurait pas ce qu'est un RP, ou qui ne comprennent pas bien le principe, en voici un vieux de moi, sur le thème des Pirates des Caraïbes.

Citation :

C'était une nuit d'Eté. La chaleur était intenable. Il était aux environ de 23h, et la chaleur était toujours omniprésente. Bloody Bess venait d'arriver à Samana, du Dread Bonney, navire de pirate assoifés d'or et de sang. Ils avaient dû s'arrêter ici à la suite d'un pillage, au large, avec un navire de commerce. Ils devaient maintenant renflouer leurs stocks de poudre. Bloody Bess était la seule femme à bord du Dread Bonney, et elle n'avait aucune envie de repartir avec cette bande de pirates, tous plus attirés les uns que les autres par l'or. Mais elle n'avait pas le choix. Elle devait se rendre à Tortuga, et elle savait qu'aucun autre navire ne la prendrait à son bord. Elle ne connaissait que trop bien les préjugés des Hommes, mais elle avait su se faire respecter à bord du Dread Bonney. L'équipage avait appris à l'apprécier et à la traiter comme un homme. Elle était sur le quai, et cherchait à savoir d'où venait les rires et les cris qui venaient caresser ses oreilles. Elle regarda autour d'elle. Les pirates qui était au bord du Dread Bonney s'apprêtaient à partir, mais elle ne voulait pas de leur compagnie. Il faisait nuit noire, mais elles était plus qu'habituée à la pénombre, et prit vite ses repères.
A environ 50 mètres du port, une Taverne. Bloody s'avança, s'arrêta devant l'enseigne. TOM RACKHAM. Pourquoi pas. Après tout, elle ne connaissait personne ici, et ne cherchait aucune compagnie. Elle s'était habituée à vivre et voyager seule. Elle tira la lourde porte à moitié défoncé, au fur et à mesure des coups donnés par les ivrognes de chaque soir. Bloody s'avanca lentement, et regarda autour d'elle, d'un regard vide, sans expression. Elle entendait les rires insupportables et les remarques désobligeantes de quelques ivrognes à moitié à Terre. Elle les regarda d'un oeil noir, sous son chapeau, qui avait appartenu à son père, et auquel elle tenait beaucoup. Elle ne souriait pas. Elle s'avança jusqu'au bar sans encombres, sauf un seul alcoolique qui essaya de lui barrer le passage, sans grand succès. Il s'écroula avec un bruit lourd. Des ronflements parvinrent jusqu'au oreilles de la demoiselle. Elle l'enjamba et s'approcha du comptoir. Le Barman, un homme d'environ 35 ans, le visage rougi par les années, s'approcha d'elle. Il la regarda. Elle, avait les yeux baissés sur le comptoir. Il lui souria, mais Bloody n'était pas là pour faire ami-ami. Elle ne lui rendit pas son sourire. Le sourire disparu immédiatement du visage de l'homme. Ses yeux se ternir comme les nuages qui passent devant la lune.

Vous n'êtes pas comme tout les autres pirates."

Il s'approcha de Bloody et posa sa main sale et rugueuse sur celle de la jeune fille. Elle sentit les rides des années lui marteler la main. Il sentait l'alcool, bien que moi que les autres ivrognes qui peuplaient cette taverne. Bloody retira sa main d'un geste brusque. Elle n'avait jamais aimé le contact des Hommes. Surtout des Inconnus. L'homme sourit. C'était un sourire carnassier. Bloody esquissa un haussement d'épaules. Elle ne prêta aucune attention à la remarque du barman, mais se força tout de même à émettre un son.

Parfois, on se trompe.

Elle réalisa soudain qu'elle avait soif. Cela faisait plus de trois jours qu'elle n'avait pas bu une goutte de Rhum. Mais pourtant, elle ne commanda rien. Le Barman, étonné, feignit de réfléchir, en se grattant le bras droit.

Les erreurs font parfois de belles choses.

Bloody releva la première les yeux sur lui. Le Barman put y voir des reflets sombres d'un passé ténébreux, un passé toujours présent dans la tête de la jeune fille. Une lueur dans la pupille noire de la jeune fille lui montra qu'une soif n'avait jamais été étanché, que la fille en face de lui, n'errait pas. Elle avait un but. L'homme, nerveux, feignit de voir quelque chose au fond de la Taverne pour ne pas croiser le regard de cette inconnue. Elle avait maintenant rebaissé la tête, et semblait ne plus vouloir la relever.

Les gens dont des erreurs. TOUS. Mais un jour, j'me vengerais. Tu verras.

Elle l'avait tutoyé comme si elle l'avait toujours connu. C'était un de ses plus grands défauts. N'importe quelle personne de n'importe quel grade pourrait s'entretenir avec elle, la personne aurait droit au "tu" habituel. Elle regarda un cafard passer sur le comptoir, le suivit des yeux, n'y prêta plus attention.

Elle sentit alors une main sur son épaule droite. Bloody se retourna vivement. Elle ne supportait décidemment pas le contact des Hommes. Elle vit un homme vieux, hideux, son visage déformé par les années qui passent et l'alcool. Il lui souriait, elle put entrevoir 2 dents noires, qui avaient surement pourries en même temps que l'individu. Elle avait du mal à respirer à travers l'odeur pestilentielle qui se dégageait de la bouche de cet ivrogne. Elle avait rarement senti une telle puanteur. Elle sentit que son autre main commçait à se faufiler sur ses hanches. Ses doigts couraient sur ses formes. Elle ne se ferait donc jamais au toucher des Hommes.

Alors ma jolie, on revient d"un pillage au large .... ? Et je suppose qu'on a ramené quelques souvenirs ...

Bloody comprit l'intention de l'inconnu. Un homme du Dread Bonney l'avait tenu au courant de leurs actions, et il avait décidé se s'en prendre à la seule femme du navire. Elle se débatit vivement, mais la poigne de l'homme était bien trop forte. Après tout, elle n'avait que 17 ans. Lui devait en avoir 35. Elle commença à crier. C'était son seul moyen de défense. Ses armes étaient restées à bord du bâtiment. Soudain un éclair de feu barra son bras droit. Un coup de couteau bien visé voilà tout. Son être se révoltait, son esprit lui martelait le crâne, son âme suppliait l'homme d'arrêter de lui donner des coups de poing dans le dos. Sa repiration fut coupée, à la suite d'un coup spécialement bien envoyé. Aucun son ne sortit de sa gorge. Un filet de sang commença à couler au coin de sa bouche. La porte de la Taverne s'ouvrit en trombe. Bloody tomba au sol. Elle aperçu deux bottes noires asséchées par la chaleur de la nuit. Son voleur lui asséna un coup de pieds dans les côtes. Elle s'évanouit.

Evidemment, il faut que vous postiez après pour que ça soit un RP. Ce RP est très long, il en existe des long, des moins long, mais des trop courts on aime pas ça.