Ce soir, il faisait très beau en ce jour d'été, nous sommes le 4 août 2015.Le soleil qui avait été au rendez-vous une partie de la journée se couche lentement, plus loin dans les montagnes. Je suis à Neverland, marchant dans l'endroit préféré de M Jackson, c'est à dire, où se trouve la grande roue. Alors que je marche tranquillement en regardant tout autour de moi ce paradis enfantin, j'etends un enfant se plaindre:

«Mais maman, pourquoi on peut pas y aller à la grande roue, pourquoi ?»

L'enfant en question pleure à chaudes larmes alors que sa maman lui explique, tant bien que mal le danger qui cours depuis quelques temps:

«Parce qu'il est tard, Jimmy, il fera nuit bientôt et c'est trop dangereux.»

«Mais, il fait encore soleil...» entendais-je répliquer de la part du petit garçon.

«Même s'il fait soleil, nous n'allons pas sortir ce soir et si tu continues de rouspeter, tu iras au lit !»

Et encore une fois, le garçonnet pleure de nouveau pendant que sa mère-selon ce que je crois ferme la porte de sa maison. Je soupire tristement, pauvre chou, pourquoi les parents sont si protecteurs ? Ne le sont-ils assez comme ça ? Depuis que des enfants disparaissent et qu'ils deviennent muets commes des tombes, les gens n'osent plus sortir après 17 heures le soir. Je regarde sur ma montre et il indique 19h45. En mettant quelques mèches de cheveux noirs derrière les oreilles, je continue ma promenade, tout en pensant aux parents des jeunes victimes qui s'inquitent de plus en plus... La joie n'était presque plus visible ces temps-ci.

C'est la peur et l'angoise qui y habite. Ne voulant plus penser à cela, mon cerveau me met en tête la chanson préférée de M Jackson. Ce qui me fais sourire d'un coup... Je me mets alors à la chanter pour effacer toutes craintes actuelles:


«Smile, though your heart is aching
Smile, even though it's breaking
When there are clouds in the sky
You'll get by...
If you smile
With your fear and sorrow
Smile and maybe tomorrow
You'll find that life is still worthwhile
If you just...

Light up your face with gladness
Hide every trace of sadness
Although a tear may be ever so near
That's the time you must keep on trying
Smile, what's the use of crying
You'll find that life is still worthwhile
If you just...»

Puis, c'est alors que j'entends cette voix chanter le prochain couplet de cette chanson.

Ma voix avait chanté la chanson préférée de mon idole, alors que je me promenais seule, regardant la grand roue, tout en pensant au sourire de l'homme que j'admire depuis la fin de mon adolescence. Puis, tout d'un coup, quelqu'un s'est mit à chanter un couplet de cette chanson. Je me suis mise à sursautée et à me retourner pour voir qui était la personne derrière moi. Puis, je l'apperçois, habillé d'une chemise rouge, d'un pantalon classique noirs, de chaussures cirées de la même couleur. Sur sa tête, il porte son fameux fédora, un chapeau dont il ne s'est pas séparer. Ses cheveux sont longs et ondulés. Cet homme est magnifique, il n'a pas vraiment changer physiquement, enfin, c'est mon point de vue. De loin, il semble jeune.

Mais de que je le vois s'approcher de moi, je remarque quelques rides sur son visage, c'est sûr, cet homme n'a plus 30 ans, mais bien 56. Il me fait un de ses plus beaux sourires. Comme il est beau pensais-je. Je lui souris à mon tour, puis d'un geste affectueux, il me prend par les épaules et nous nous mettons à marcher ensemble. Michael continue de chanter, il semble très heureux maintenant.

Mon coeur ne peut s'empêcher de battre très rapidement en sa présence. Je l'ai vu à quelques reprise, mais je n'ai jamais été près de lui depuis mon arrivée à Neverland et c'était le moment dont tous fans du «King of pop» rêvaient et moi aussi. Je veux bien en profiter, puisque je le désirais aussi. D'un coup, une idée folle me vient en tête, je m'imagine lui et moi, échanger un doux et tendre baiser. Mon corps devient chaud. Mais ma conscience me dit que cela n'arrivera jamais, parce que je suis beaucoup trop jeune pour lui et que j'aurais pu être sa fille vu la différence d'âge entre lui et moi. Alors je lui demande pour commencer la conversation:

-Vous venez souvent vous promener le soir, M Jackson ?

Je lui souris, je suis heureuse d'être avec mon idole. Nous nous arrêtons près de la grande roue qui s'illumine instantanément. D'après moi, le chanteur a envie d'y faire un tour. D'ailleurs, j'ai eu la même idée que lui. Les grands esprit se rencontrent, j'imagine.

M Jackson chantait d'une voix très claire sa chanson fétiche. C'en est très beau, juste entendre sa voix. Elle n'a jamais perdue son intensité, c'est incroyable. Je suis totalement charmée par ce son. Il chante comme un oiseau, selon ce que je pense. Vers la fin de sa chanson, il sourit et répond à ma question. Oui, il vient tous les soirs, comme il le dit, et il croise moins de gens depuis quelques temps. L'homme me fait aussi remarquer que cela fait la première que je viens vers la grande roue.

Je souris et puis le roi de la pop me demande si c'était pour me promener. En effet, je me promenais pour me rafraichir les idées et pour oublier l'angoise et la peur. J'ai soudain l'impression qu'en compagnie de M Jackson, il chasse tout cela, juste en restant près de moi. Je réponds à sa question:

-Je faisais une promenade pour me changer les idées, voilà pourquoi je suis ici.

Puis, en gentleman, M Jackson me laisse le passage pour que je puisse m'asseoir sur le banc de la grand roue devant moi. Je m'y installes confortablement et laisse de place au chanteur. L'homme s'asseoit. Il fait un grand sourire et met en marche le manège. Nous commençont à monter tout doucement, c'est comme si nous volons dans le ciel. Quelques secondes plus tard nous sommes tout en haut, puis nous redescendons.

Je regarde M Jackson, ce dernier verse une toute petite larme de joie. Je souris, attendrie par cet homme, je ne peux m'empêcher alors de dépose ma tête sur son épaule.

-Je vous aime beaucoup M Jackson, dis-je en souriant.

Je dis cela en tant que fan, pas en tant qu'amoureuse, car je sais qu'être en couple avec homme de 31 ans plus que vous est tout simplement insensé et impossible.

Alors que ma tête reposais sur l'épaule, M Jackson sourit. Alors que le manège continue de tourner, je lui ai dis que je l'aimes beaucoup. Et il m'a répondu "Je t'aime encore plus". C'était ce qu'il répondait à tout ses fans, lorsque ses derniers lui disaient "I love you". Eh oui, ils nous aimes et nous le savons tous.

La nuit commence peu à peu à se montrer, j'entends alors le chanteur soupirer et il reprend la télécommande pour arrêter le manège. Je ne comprends pas pourquoi il veut arrêter la grande roue. Puis, je me dis que devrais rentrer avant la nuit.

Mais, je ne veux que ce moment s'arrête, je n'ai pas envie de rentrer. Et d'après l'expression de mon idole, lui non plus. Alors, je glisse mes doigts entre les siens et lui dis:

-Non, n'éteignez pas le manège, je veux encore... rester avec vous...

Je rougis et aujoute:

-Enfin, si vous voulez ?

Je lui souris et la pleine lune commence alors à se montrer.

M Jackson laisse alors la grande roue continuer son tour pendant qu'il regarde le ciel s'assombrir rapidement. Puis, c'est alors qu'il dit qu'il veut que tout s'arrête.
Que tout s'arrête ? Mais oui, évidemment ! Il veut que Neverland redevienne comme avant. Un endroit pacifique, joyeux et magique.

Depuis quelques temps les parents ont peur que leur enfants disparaissent et qu'ils deviennent un mois plus tard muets comme des tombes. La joie a disparue de ce monde magique qu'a créé M Jackson, mais pourquoi ? Qui est derrière tout ça ou qu'est-ce qui derrière toute cette peur.

Je me tourne vers le chanteur et je remarque à quel point il est triste, malheureux. J'aimerais vraiment pouvoir le réconforter, lui donner la force dont il a besoin pour affronter cette peur, cette angoisse qui y habite. De lui donner le courage.

Alors, je fais quelque chose dont je rêve de faire en sa présence. Mes bras se mettent autor de son corps. Je l'étreins avec affection car, je suis sûre qu'il en a besoin. C'est ma seule façon de le réconforter.

-Je serai avec vous, M Jackson, lui murmurais-je doucement à l'oreille. Si vous avez besoin de moi ou de ma présence, je serai là.

Quand j'ai étreins M Jackson, j'ai remarquer à quel point il sent bon. Je ressens une chaleur agréable dans mon corps dès lorsque celui-ci m'étreint en retour, posant sa tête durant quelques secondes près de la mienne. Je suis heureuse d'être avec lui, je passe la plus belle soirée de ma vie. Et cela, je ne l'oublierai jamais.

Il défait alors son étreint, le chanteur me regarde en rougisant et en me faisant un sourire. Il me demande si je veux visiter sa demeure parce qu'il se sent seul et qu'il a envie que je rencontre ses enfants.

Je lui sourit et répond:

-Oui, avec plaisir, je n'ai que l'interieur de votre maison seulement à la télévision et en photos. Je voudrais la visiter pour de vrai cette fois.

Nos visages sont si près l'un de l'autre, puis quelque chose que je n'aurais pas penser de faire survient. Mes lèvres se posent délicatement sur les siennes. Ce que je regrette tout de suite. Je sursaute et je me sens mal à l'aise d'un coup. Voir même, couplable.

«Non, mais qu'est-ce que j'ai fais ? me dis-je. Allez, Nathacha, excuse-toi, tout de suite !»

-M Jackson, je m'excuse d'avoir fais cette connerie, je suis tout à fait idiote d'avoir fais cela. Je suis désolée !

J'avais déposé un petit baiser sur les lèvres de cet homme que j'admire depuis l'âge de 17 ans. Lui qui a 56 ans, mais qui ne les fait pas du tout. Je l'aime beaucoup c'est vrai, mais mon esprit me dit que j'ai mal agis et je me sens coupable d'avoir fait ce geste à ce chanteur qui a 31 ans de plus que moi. Après avoir fait ce que je n'aurais pas du, l'homme détourne le regard et se met à rougir. Je l'ai rendu timide.

Et ce dernier me dit timidement que ce n'est pas grâve. Qu'il en a vu d'autres. Ah oui, comme Lisa-Marie Presley, comme Debbie Rowe ou peut-être ses admiratrices... Il me regarde avec un petit sourire et les joues rouge de gêne... Mais je frissonnes l'entendant prononcé mon nom avec son accent américain. Puis, il me demande si je viens.

-Oui, bien sûr, lui répondais-je en retrouvant le sourire.

Et c'est ainsi que je suis M Jackson, jusqu'à Neverland...

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