A lost Children... [Paris&Blanket]

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A LOST CHILDREN
Pv Paris & Blanket.

[ se passe avant la mission n*1.]

Je marchais lentement et sans un mot, plonger comme toujours dans mes pensees... Mais bien particulieres cette fois - ci, car elles concernees mon frere, Blanket et ma soeur Paris. C'etait quelque chose de bien particulier... Et que j voulais a tout prix essayer, tout comme pour moi, et pour eux... J'imagine deja Blanket dans son role. Paris elle trouvera ca suremment stupide, mais je sais qu'elle m'ecoutera, commentera peut etre en mettant un peu de piquant, rien de plus. Cette idee lui plaira aussi... J'en suis sur... Sur ce, je laissais echapper un fin sourire sur mes levres. J'etais dans la partie du Zoo. Mais je n'etais pas venu voir les animaux. Enfin si, si j'pouvais ainsi appelle mes frangins. Je ris moi meme, pouffa en baissant la tete.

Je redevins serieux.

Cette idee... Pourquoi aurait telle marchee avec Papa et pas avec moi ? C'est stupide. Et je me sentais assez fort et intelligent pour m'occuper de tout. Apres tout c'etait les vacances et il n'y avait rien a reviser. Laisser un temps de repos pour s'amuser un peu ne ferais aucun mal. Je meditais tout de meme sur la facon de laquelle le leur dire... Et sur celle comment il allaite tenir leurs langue. C'etait aussi une surprise pour Papa, alors evidemment il ne fallait pas dire un mot. Paris... Bon si jlui demande tres gentillement elle ne dira rien, surtout si l'idee lui convient. Blanket n'est pas stupide, il saura tenir sa langue...

Sur toutes ses pensees, j'attendais la venu de Paris, et de Prince Junior...

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Fidèlement à ses habitudes depuis quelques jours, Blanket se trouvait déjà dans le zoo. Il aimait y passer du temps et contempler les animaux. Avec toute cette souffrance et cette misère qui s'abattaient actuellement sur leur monde, la présence de ces petites bêtes innocentes et dociles l'apaisait et le recentrait sur lui-même. Se promenant généralement en solitaire, il avait l'impression qu'eux seuls pouvaient le comprendre. Tous ces animaux représentaient pour lui ni plus ni moins que des amis et il se confortait dans l'idée qu'aucun d'eux n'arriverait à lui faire de mal. Cette pensée était suffisante pour lui redonner le sourire et un peu d'espoir. L'espoir... il en avait bien besoin ces temps-ci et pas seulement pour lui, mais aussi pour son père, son frère, sa soeur et tous les êtres qui lui étaient chers.

Après s'être arrêté devant la cage des gorilles pendant de longues minutes - il était fasciné par les gorilles - Blanket poursuivit sa route, cette fois-ci en direction de la cage de l'éléphant, qui avait été donné à son père plusieurs années auparavant par son amie et actrice Elizabeth Taylor. Au loin, il pu apercevoir la longue silhouette de son grand frère. Non pas qu'il ne s'entendait pas avec lui, mais Blanket eut l'envie de fuir. Pourquoi ? Parce qu'il savait très bien qu'il aborderait un sujet auquel dont il ne voulait pas faire face.

Malgré son jeune âge, le garçon était loin d'être dupe. Il était éperdument conscient de ce danger qui planait tout autour de lui, de sa fratrie, de tous les enfants en somme. Mais comme une huitre, le jeune garçon se refermait lorsqu'il en était question. Ne voulant pas entendre parler de malheurs, de violence, de victimes, de la laideur du monde, c'était pour lui une façon de se protéger. Inconsciemment. Il ne fallait donc pas se méprendre. Même s'il donnait l'impression de ne pas saisir toute l'ampleur et la gravité de la menace qui rôdait aux alentours, il en était extrêmement conscient et plus que quiconque pourrait le penser.

Blanket s'approcha enfin de son frère aîné, lentement. Ce dernier lui faisait dos. Ses pas allaient sûrement attirer son attention...

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J'étais au téléphone avec Peter, lorsque je reçu un message de mon frère ainé : Prince.

" RDV Zoo, g 1 truk a vs dire a twa é a Blanket. Att 2 suit. JTD (L). "
*Super... Encore une idée à la noix; et je déteste quand il écrit en langage SMS : ça me stresse. *
Je dis alors au revoir à Peter et j'enfilai donc à la va vite des vieux vêtements :
- Une vieille chemise orange de Papa, surement de l'époque des Jacksons.
- Un jean délavé.
- Une pair de vieille tennis et une veste noire.
Je descendis en quatrième vitesse, mais dans le salon... Problème !! Papa était là, et si il me voyait habillé de cette façon, il se douterait de quelque chose. Soudain, une solution m'apparut, et je souris : un sourire diabolique. Je savais que Papa ne faisait jamais attention à son portable et je profitai donc de ce défaut.
Je composai le numéro de mon père, en appel masqué, et attendis.
Quelques secondes plus tard, la chanson Smooth Criminal inonda la pièce : la sonnerie de Papa. Je pouffais de rire, le voyant se démener comme un beau diable pour le chercher. Je tirai avantages de son inattention pour sortir en douce de la maison.
J'étais maintenant sur le perron de la porte, à respirer l'air frais; je me sentais bien, calme et sereine. Je resta ainsi une bonne dizaine de minutes puis un éléphant barrit au loin.

* Éléphant... Zoo... Animaux... PRINCE !! *
Me rappelant soudainement pourquoi j'étais sortie au départ, je filai donc en direction du zoo de Neverland.
Je fus là bas en cinq minutes, chrono en main, et cherchai mes frères des yeux. Personne.

* Ne me dit pas que ces deux idiots sont entrés... *
Je soupirai profondément et entrai finalement dans ce petit bout du parc.
Tout était calme, les animaux vaquaient à leurs propres occupations. Les enfants de Neverland n'étant pas ici, l'endroit résonnait d'un silence lourd et pesant, comme si la vie l'avait quitté. L'éléphant barrit de nouveau et j'entendis à la suite, comme un léger chuchotement. Non... Deux voix différentes. Prince et Blanket.
Comprenant que j'étais une fois de plus la dernière, j'accélérai l'allure et arrivai devant mes deux monstres quelques instants plus tard.
Instinctivement, je posai la main sur l'épaule frêle de mon petit frère et tournai la tête vers notre ainé.

- J'ose espérer que tu as une bonne raison pour nous avoir fait venir ici. J'étais en plein devoir d'art (même si ce n'est pas vrai, autant le faire culpabiliser) et tu m'as interrompue.
Je croisai mes bras sous ma poitrine, pris un air renfrogné et tapai rapidement le sol du pied.

- Alors... J'attends !!
Étrangement, je devais ressembler à Pampam de Bambi ( ) dans cette position. Je souris.

* ET dire que mes études me servent juste à faire tourner ma famille en bourrique... C'est génial !! *

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Ce n'était pas comme si j'aimais écrire en lecture sms. Mais faire ch*** ma sœur... Ça c'était super, j'aimais ca par dessus tout. Mais il était évident que je n'hésiterais pas a jeter mes deux mains au feu, mes deux pieds et mes trois yeux si jamais il en fallait. Je souriais a moi même, laissant faire ma patience de fer... Blanket, Paris et Papa était tout pour moi. Si seulement je pouvais ne jamais les quitter... Je soupirais a cette pensée, il faudrait bien que je parte, un jour. A Paris, ça ferais du bien mais a Blanket ? Je savais a quel point il tenait a nous. Je me remémorais la fois ou nous étions restes seuls moi et Paris avec le minuscule Blanket. Combien nous avions aller... treize ans ? Pas plus. Fallait le changer et nous avions fait un pierre feuille ciseaux avec Paris pour savoir qui allait le faire. évidemment, c'était moi qui avait gagner ( ). J'éclatais de rire. Comme j'aurais voulu revenir dans le passer, et ne jamais grandir... Le comte de Peter Pan, les batailles de polochons avec Paris, nourrir Blanket. C'était tellement incroyable pour moi.

Je sortais de ma rêverie en saisissant mon téléphone qui venait de vibrer. C'était Khely. Un sourire apparut sur mon visage alors que j'ouvrais le SMS.
Merci pour ton cadeau. Ça ma fait vraiment plaisir ! Tu est un vrai gentleman, courage pour dire la nouvelle a ton frère et ta sœur !
C'était sympathique d'avoir un peu de soutient. Je refermais mon téléphone alors que j'entendais des bruits de pas derrière moi, Légers, petits, frénétiques. Blanket. Je me retournais lui faisant face.

- Heeeey, Blanket ! Alors petit Roi comment tu va ?

J'aimais mon frère vraiment fort. Autant que Paris ou Michael, ou tout le reste. Mais ce n'était pas pareil. Blanket avait toujours était Le Mien. J'étais son garde du corps lorsqu'on jouer quand il était plus jeune. J'adorais jouer avec lui a ce genre de jeu. Ce fut autre chose qui me sortit de mes pensées cette fois - ci. Les pas assoiffe d'emmerdes de ma sœur. Je me retournais et la gratifiais d'un sourire sarcastique.

- J'aime quand tu fais tes devoirs en discutant au téléphone avec ton pseudo copain.]/b] - la taquinais-je

Je montais fièrement la tête, regardais autour de moi, et pris un air supérieur.

- [b]Si je vous ai rassembler ici, chers compatriote, ... Non Okay j'vais aller droit au but. - terminais-je

Je pouffais de rire en baissant la tête. Elle n'était pas tout a fait la, a vrai dire, mais c'était toujours mieux qu'oublier tout le reste.

- J'ai un truc sympa a vous proposer...

J'étais rester sérieux, tout de même, mais essayant d'avoir un sourire chaleureux. Quoi qu'il en soit, si ils allaient acceptes, le travail aller être vraiment difficile...

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À peine fut-il arrivé que Blanket sentit une main sur son épaule. Le jeune garçon se retourna brusquement, pour réaliser qu'il ne s'agissait que sa soeur aîné. Rassuré, il se retourna vers son frère, à qui il n'eut pas le temps de répondre. Voilà. Tout le monde était réuni, tel que prévu pour cette rencontre dont le mystère allait enfin être dévoilé. Déterminé de savoir pour quelle raison Prince avait donné ce rendez-vous au reste de sa fratrie, Blanket adopta la même position que Paris : les bras croisés.

L'adolescent patienta sagement pendant que ses aînés se taquinaient mutuellement. C'était toujours ainsi entre eux. Par la force des choses, Blanket se sentait souvent comme mis de côté, à part... différent. Il fallait être aveugle pour ne pas voir qu'un lien puissant et particulier unissait Prince et Paris. Ils furent les deux premiers enfants du King. Ils avaient donc de quoi à partager, des souvenirs qu'eux seuls pouvaient se rappeler. Mais Blanket ne les jalousaient pas pour autant.

Prince revint enfin au sujet de leur réunion. C'est qu'il se laissait désirer, ma parole ! pensa le jeune garçon. Pourquoi n'allait-il pas droit au but au lieu de nous faire attendre ?!

- Elle se résume à quoi, ta proposition ? demanda Blanket, avec une touche d'impatience dans la voix.

[HJ : vous me le dites, si je dois faire plus long]

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Spoiler:

Lorsque je posa la main sur la frêle épaule de mon Blanket, il sursauta. Je souris. Alors que je me chamaillais une fois de plus avec Prince, je vis du coin de l'oeil, le visage de notre cadet se refermer.

* Hum... C'est pas bon ça... *
Il était vrai que Prince et moi étions très proches : nés avec peu de temps d'écart et pendant un long moment, juste tout les deux; mais Blanket était NOTRE petit frère et rien ne pouvait changer cela !!
Prince nous faisait encore languir au sujet de son plan de génie...

* Il m'énerveeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee... * Me dis-je à moi même.
Seulement, mon petit frangin coupa court à mes envies de meurtre.

- Elle se résume à quoi, ta proposition ? demanda Blanket, avec une touche d'impatience dans la voix.

* Ahhhhhh... Quel frère merveilleux; Pas comme l'autre idiot que nous avons pour ainé !! *
Bien décidée à faire souffrir Prince, je l'enfonçai encore plus dans son trip !!

- Alors le nain, accouche de ta super idée avant que tes AAAAdorables et MIIIIgnons cadets ne perdent patience. Pendant que je lançai ces mots au visage du embêtant de frère, je pris Blanket dans mes bras et lui adressa un clin d'œil complice, plein de sournoiserie et de malice. Alors, comme un seul être, lui et moi nous tournâmes vers Prince et lui adressâmes un sourire d'une exquise perfection.

- Alors... On attends... !!

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Bien.
C'était affreusement bizarres. Je fronçais les sourcils lorsque Blanket leva la voix. Sans trop faire attention à ce que disait mon idiote de sœur, je fixais sans pitié mon jeune frère. Comment ? Comment avait t-il pu me trahir à ce point ? Ha ! Moi qui avait du talent pour la comédie et le théâtre, j'avais l'impression d'être un "né-sur-scène" ! Après quelque seconde d'inattention, je repris mon air tout à fait sérieux, et ça ne voulait dire qu'une seule chose, que mes deux cadets savaient éperdument : finit la rigolade, maintenant, je suis sérieux.
Sur cette fige d'écran qu'était mon visage, je relevais la tête vers le ciel. Allés t-ils être partant ? Je revins vers Paris, peu sûr de moi. Et peut être allés t-ils se moquer ? Peut être. Peut n'importe, de toute façon c'était à eux de décider, et pas à moi. Je n'avais pas fais attention à la réaction de ma sœur, ça ne faisait ni chaud ni froid. De toute façon, je savais qu'elle plaisantée, et même si ce n'était pas le cas, je l'aurais remise à sa place tôt au tard. Je me contentais de toiser ma famille d'un regard sérieux, et presque froid.

- Je songe sérieusement à ce qu'on fasse un groupe.

Ma voix claqua comme un pierre contre l'autre, froide et noire. Maintenant que j'avais dis mon idée, je n'étais plus tellement sûr que s'en était une bonne. Je fixais mes cadets, mais aller, aller, répondez, mince... J'eus l'impression que le temps se fut arrêté, ils ne dirent rien... Je détournais le regard, sans pour autant me départir de cet air dur et mystérieux. Revenant vers calmement vers, j'étudiais lentement leurs visages...

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Le regard fermé de Blanket fit place à un air presque victorieux lorsque Paris le soutenu ses paroles. Pour la première fois de sa vie, il n'avait plus l'impression d'être considéré par sa soeur aînée comme un "inférieur". Non. Aujourd'hui, du haut de ses 13 ans, il avait l'impression d'être un égal. Et ça, c'était très valorisant ! Être le cadet n'est pas facile, vous savez. Même à deux pas de l'adolescence, nos aînés agissent avec nous comme si nous étions encore un bébé. Ils sont là, à nous catiner comme une poupée, à nos cajoler comme un animal, à nous faire faire ce qu'ils veulent, à profiter de leur statut d'ainés, quoi ! Pour Blanket, bien qu'il n'exprimait jamais ses sentiments, cette situation lui était parfois contraignante. Elle lui était contraignante au point d'avoir envie de tout briser autour de lui afin qu'on l'écoute un peu et qu'on le considère comme autre chose que le bébé de la famille. Mais il ne disait rien, par peur sans doute de les blesser ou de briser le lien qui les unissait à eux. Bref... Prince mit enfin fin au mystère en déclarant :

"Je songe sérieusement à ce qu'on fasse un groupe."

Blanket, les bras toujours croisé, fronça davantage le regard.

- Un groupe ? répondit le garçon, d'un air perplexe.

Prince les avaient fait venir pour ça ? Et lui qui croyait qu'il serait question de choses un peu plus... sérieuses ? Où diable avait-il pris cette idée ? N'y avait-il pas des choses plus importantes à régler que de former un groupe ? Certes, l'idée n'allait pas sans déplaire à Blanket. Il aimait danser et chanter comme son père. Il avait ça dans le sang et ça se voyait juste à le regarder bouger. Tous étaient d'accord pour dire que Blanket avait hérité du talent de son père et qu'il était né pour suivre la même carrière que lui. Mais... le garçon voulait d'abord savoir le pourquoi de cette idée, ce que ça impliquerait et surtout avoir l'autorisation de leur père. Il ne voulait pas jouer dans le dos de ce dernier en complotant une idée qu'il n'approuverait peut-être pas.

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Je fronçais à mon tour les sourcils, combattant mon frère du regard, tentant d'y discerner autre chose que du noir. Il y avait comme un sorte de grand mensonge. Je grimaçais en fronçant le nez, attendant sa réponse, perdant de plus en plus patience. Il parla, alors, d'une voix presque trop macabre et trop mûre pour son âge.
Je fronçais d'avantage les sourcils. Déçu par sa réponse. C'était tout ? C'était tout ? Alors, moi je me crevais les yeux pour faire un truc intéressant, et tout ce qu'il trouvait à dire, c'était répéter bêtement mes paroles ? Je ne cacha pas ma soudainement déception sur mon visage. Je détournais le regard, avant de m'approcher d'une des rampes avant de me pencher un peu, pour regarder si les hippopotames étaient là. Mais non. Ils s'étaient tous cachés, il allait surement pleuvoir. Je levais les yeux au ciel, sans regarder mes deux frangins. D'un coup, moi même je ressentis un sentiment de lassitude envers cette idée. C'était surement la chose la plus stupide que j'eus jamais pensé. Comment avais-je pu ? Blanket avait l'école, et l'éducation était surement quelque chose de plus important que notre plaisir. Et Paris ? Ha ! Je pense que rien que l'idée la faisait bien rire, et même si elle avait prit ça rien qu'un peu au sérieux, elle n'aurait pas perdue une minute pour ironiser la situation. Que suis-je crétin. En fait, ma sœur à peut être un peu raison sur ce point. Je m'étais laissé emporté par mon amour pour la musique, sans penser aux conséquences. Je laissais apparaître un léger sourire atrocement forcé sur mon visage, puis revins du visage vers mes deux frangins, sans même leurs laisser le temps de dire quoi que ce soit, et déclaré d'une voix sûre et certaine :

- Ça serait un passe-temps sympa. Ce n'était qu'une idée pour nous rapprocher un peu, car j'ai remarqué que ces derniers temps... - je baissais la tête et murmura d'une voix à peine audible - nous nous sommes pas mal éloignés.

Laissant un court blanc après mes paroles, je relevais la tête, souriant, puis fixa le ciel dont de gros nuages épais commençaient à barré le bleu.

- Réfléchissez-y quand vous aurez le temps... Il va pleuvoir. Dites à papa que je ne mangerais pas à la maison ce soir...

Leurs tournant définitivement le dos, je commençais lentement à m'éloigner d'eux, sans même un regard..

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Blanket avait parlé de faon tellement adulte que j'en étais un peu épouvantée. Prince le prit assez mal et trouva, comme toujours, une échappatoire !! Je soupirais et observais mes monstres l'un après l'autre. Un blond et un brun; un grand un petit; un mature et l'autre moins... Ont été tous si différent et pourtant on s'entendaient si bien... Mais depuis quelques temps, Prince avait raison sur ce point là, nous nous étions éloignés les uns des autres. Mon idiot d'ainé avec sa musique et mon cadet avec l'école...
Prince gigotait comme un vrai gamin, observant la cage en contre bas puis le ciel... Finalement, il nous annonçait comme ça, de but en blanc, qu'il ne rentrerait pas se soir... La goutte d'eau qui fit débordait le vase !!
Alors qu'il s'éloignait, je courais derrière lui et lui flanquais une béquille à l'arrière du genoux. Il tombait à mes pieds et je lui attrapais le col !!

- Et bien espèce de nabot... Laisse parler ta sœur chérie un peu !!! L'idée de monter un groupe est totalement absurde, je te l'accorde Blanket. Lançais-je dans sa direction. Mais par contre je dois aussi reconnaitre que nous nous sommes éloignés... Et donc que la musique n'est pas une si mauvaise idée !! Seulement, j'ai mieux que le groupe !!

Je regardais alternativement le visage ahuris de mes frangins... Je souriais puis repris.

- Vous savez quel jour on est ?? Le silence régnait quelques instants, je levais les yeux au ciel. Bref... Nous sommes le 28 Juillet !! Et dans un mois c'est l'anniversaire de Papa... Vous voyez où je veux en venir...

Tenant toujours Prince par le col, je tendis la seconde vers Blanket.

- Une petite chanson rien que pour lui... Happy Birthday, Sweety Daddy !!

Criais-je, le sourire aux lèvres. Espérant que l'idée plairait aux garçons.

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[ A toi Blanket ! Wink

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