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Interview de Sandrine Orabona, qui a filmé les images de This is it

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Captain' Smooth Casey
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MessageSujet: Interview de Sandrine Orabona, qui a filmé les images de This is it Interview de Sandrine Orabona, qui a filmé les images de This is it Icon_minitimeSam 21 Nov - 20:18

Interview de Sandrine Orabona, qui a filmé les images de This is it


Sandrine Orabona fait partie des personnes ayant filmé les images présentées dans le film This Is It. Trey Borzillieri, journaliste pour le Huffington Post, l'a interviewée après avoir vu le film This Is It. Voici son récit ainsi qu'une traduction de l'entretien.

This Is It de Michael Jackson a clairement une existence à part entière. J'ai vu ce film à 10h30 et j'ai sacrément été surpris ! Si tôt le matin, je m'attendais à trouver un cinéma vide. Il était bondé. Je m'attendais aussi à ce que le public se mette à danser dans les allées dès le début. Ce n'était pas le cas. Je m'étais complètement trompé. Quelques minutes après le début de ce film incroyable et unique en son genre, des larmes me sont montées aux yeux et ont commencé à couler sur mon visage. J'ai posé mon sachet de popcorn à demi entamé et mes serviettes en papier se sont transformées en mouchoirs.

Je sais que je ne suis pas seul quand je dis que Michael Jackson était absent de ma vie... une vie dont il avait fait partie il y a de nombreuses années. Je me souviens avoir été puni pendant un bon moment en CE2 pour avoir porté une version verte et violette de son gant à paillettes, faite à la main par ma mère. Une "mise à l'écart pendant un bon moment" est une bonne manière de décrire ce que Michael Jackson a été pour beaucoup d'entre nous.

Dans le documentaire This Is It, il est de retour ! Wow ! Dès la première chanson du film, Wanna Be Startin' Somethin', le talent, l'émotion et l'amour de Michael Jackson vous frappent, quel que soit l'âge que vous avez ! Si vous appartenez à la génération X, alors vous serez rapidement catapultés dans une brève auto-analyse de votre vie. Un genre d'évaluation de ce qui vous est arrivé depuis la dernière fois où vous avez vu cet homme comme ça ! Puis, sous l'influence de la musique évidemment, vient une vague d'émotions... le passé, le présent et, finalement, l'idée que vous le voyez pour la dernière fois. Et de nouveau, les serviettes en papier se transforment en mouchoirs.

En essuyant mes larmes, choqué et gêné, j'ai relevé la tête pour regarder le reste des spectateurs. On aurait dit que les gens vivaient une expérience similaire à la mienne. On ne peut pas s'empêcher de regarder cet incroyable film avec un mélange de choc et d'admiration - pour être clair, une bonne, une merveilleuse version du "choc et de l'admiration", une version pleine de gratitude. C'est presque comme si nous étions voués à avoir cette dernière oeuvre de Michael Jackson quoi qu'il arrive...

This Is It est désormais le documentaire ayant généré le plus de bénéfices de l'histoire. Dernière la caméra capturant ces derniers moments révélateurs et uniques avec Michael Jackson se trouvait la camérawoman Sandrine Orabona. Comparée à l'échelle démesurée prise désormais par le film à tous les niveaux, c'est une petite réalisatrice de documentaires. Alors que le monde entier partage ces moments avec Michael dans ce documentaire extraordinaire, on ne peut que s'imaginer à quoi ressemblait le fait d'être à quelques mètres du Magicien à l'oeuvre ! Sandrine, s'il vous plaît, racontez-nous !

Trey Borzillieri : Je viens de voir This Is It.
Alors, qu'est-ce que vous en avez pensé ?

J'ai été soufflé ! En y allant, je pensais que ce n'était que du business. Et puis tout ça m'a touché et c'était un désastre.
Un désastre dans le sens où vous avez pleuré ?

Je me suis mis à pleurer sans m'arrêter.
Si vous saviez combien de gens m'ont dit ça...

Dès la première chanson...
Wanna Be Startin' Somethin'.

Oui, oui... Je veux dire, je ne m'attendais pas à tout ça. Je pense que c'était un mélange entre sa vie, ce qu'il représentait dans ma vie, son talent et la façon dont tout ça s'est terminé.
Je suis très heureuse d'avoir travaillé dessus et tout simplement d'avoir été en sa présence. Je pense que ce que le réalisateur, Kenny Ortega, est parvenu à faire, c'est de distiller l'émotion que nous ressentions tous lorsque nous étions là pendant les répétitions. Tout au long de cette période, toutes les personnes recrutées pour faire partie de l'équipe ont été au top. Nous nous sentions tous dotés d'une telle chance de faire partie du projet, de côtoyer cet homme à cause de tout ce qu'il représente, de son talent extraordinaire de musicien et d'artiste et tout simplement, d'être dans la même pièce que lui pendant qu'il répétait, se produisait sur scène et répétait les pas de danse. Etant témoin de ce processus tous les jours, je rentrais à la maison et je n'arrivais pas à réaliser que je faisais partie de tout ça. Encore aujourd'hui, je n'arrive pas à réaliser ce que j'ai vécu. Mon ami Chucky, qui porte la veste verte, est un chorégraphe primé aux Emmy Awards. Il a gagné un Emmy pour avoir créé la chorégraphie des films High School Musical avec Kenny Ortega. Pour pouvoir passer l'audition des danseurs, il a abandonné un projet potentiel, sans garantie d'être retenu parmi les danseurs. Il a décroché le boulot et chaque jour, il me regardait en me disant "Je n'arrive pas à croire que je suis en train de vivre ça !" Vous voyez, cet homme est non seulement un danseur mais aussi un chorégraphe primé aux Emmy Awards... donc le caractère extraordinaire de cette expérience concernait tout le monde. Je pense que ça ressort vraiment dans le film.

Tout à fait. Vous décrivez ce qui m'a justement tant touché... le fait que tout le monde se sente si chanceux d'être là, réalise quel cadeau c'est et soit sensible à ça. En même temps, c'était un retour sur quelqu'un qui a, à bien des égards, été éloigné de sa vie musicale, éloigné de la personne que nous connaissons tous, sur scène, etc.
Vous parlez de son retour ?

Eh bien, c'était le début de son retour... donc il avait été éloigné de la scène pendant longtemps et le film nous permet de le redécouvrir, d'apprécier de nouveau son talent... et puis, au fond de vous, vous savez qu'il n'est plus là... et c'est un coup de poing face auquel le public ne peut s'empêcher d'être affecté en regardant le film.
C'est une oeuvre très puissante pour toutes les raisons que vous venez de citer. Et je pense que ce qui est vraiment important, c'est que Kenny ait choisi de se focaliser sur l'expérience que nous vivions à ce moment là. Ce film n'est pas centré sur le fait qu'il soit mort parce que ça, on le comprend. Je pense qu'il tire sa force de l'expérience que nous avons tous vécu et du fait qu'il se centre sur cet aspect, ce qui permet aux gens de saisir vraiment ce que nous avons traversé [pendant les répétitions]. Une amie m'a dit "J'ai eu l'impression d'avoir une place au premier rang dans cette histoire". Et je lui ai répondu "C'est parce que c'était le cas pour moi". J'y étais. Si, dans votre siège, vous avez l'impression que Michael Jackson interprète Billie Jean à quelques mètres de vous, c'est parce qu'il interprétait réellement Billie Jean à quelques mètres de moi. Si vous sentez cette puissance traverser l'écran, imaginez un peu ce que je ressentais sur scène quand je le vivais en direct. Ca aussi, vous pouvez le voir... je fais tourner la caméra et il y a une quinzaine de danseurs et de membres de l'équipe par terre en train de regarder et ils n'en croient pas leurs yeux. C'est ça que nous avons vécu.

Vous pouvez décrire le sentiment d'exaltation que vous ressentiez à ce moment là ?
C'est exactement ce dont vous parlez quand vous racontez vos réactions en allant voir le film. C'est comme si, génétiquement, nous avions tous Michael Jackson en nous. D'une manière ou d'une autre, à cause de la façon dont nous avons grandi. Nous écoutions sa musique et nous réalisions à quel point cet homme était un génie. Et puis, étant tous des professionnels, nous appréciions ça encore davantage. En tant que danseur, musicien ou réalisateur de documentaire, on comprend encore mieux cet aspect là. Et puis d'un seul coup, tout cela vous frappe et vous vous dites "Je suis en train de regarder un homme que j'ai vu à la télé, que j'appréciais à distance, faire ce qu'il fait le mieux à quelques mètres de moi". Et derrière moi, il y a tous les membres de son équipe qui ressentent exactement la même chose et la seule raison pour laquelle je ne peux pas faire pareil que lui, c'est parce que je tiens la caméra. Il m'est arrivé tant de fois de me surprendre à danser pendant que je filmais ! La ligne de basse de Thriller vous atteint de plein fouet.

Le moment où il imite le petit truc de guitare avec sa voix pendant les répétitions de Wanna Be Startin' Somethin' pour montrer comment il fallait faire était très cool. Il a tellement bien imité le son de la guitare et pendant si longtemps que ça ressemblait à une vraie guitare.
Regarder le processus créatif d'un artiste comme ça... c'est impressionnant. Pour des légendes comme Michael Jackson ou Martin Scorsese, le simple fait d'être témoin de leur processus créatif et d'absorber ça comme une éponge ressemble à un apprentissage. Le simple fait de regarder ces gens au travail est un cadeau.

Des commentaires sur ce que vous avez vu tout en filmant ?
Tous les gens qui travaillaient sur le spectacle, comme Kenny Ortega, Michael Bearden, Travis Payne et Michael Bush. Ce sont tous des gens qui côtoyaient Michael depuis longtemps et ce sont aussi de grands artistes eux-mêmes. Ils utilisent des raccourcis créatifs plutôt qu'un jargon technique. Par exemple, quand Michael dit "fais comme si tu te traînais hors du lit", ça évoque immédiatement une réaction émotionnelle et on peut traduire ça dans la musique que l'on fait, j'ai trouvé que c'était une manière brillante de véhiculer cette émotion.

Est-ce qu'il y avait parfois des baisses de forme ?
Non. Compte tenu du degré d'énergie que tout le monde partageait, même moi je n'avais pas de baisse de moral. Ce que vous voyez, c'est qui se passait tous les jours en répétitions. Tout le monde, à commencer par Michael, était vraiment concentré sur la création de ce spectacle extraordinaire.

Quelque chose m'a sauté aux yeux : ses mains. On aurait dit qu'elles sortaient de l'écran, comme les mains d'un magicien; elles étaient partout.
J'étais tellement concentrée sur mon petit écran [de caméra] que je n'ai jamais vraiment remarqué ça mais beaucoup de gens me l'ont mentionné.

L'un de mes moments préférés, dans le film, c'est celui où il commence à travailler sur Human Nature, la créativité et la spontanéité de tout ça.
C'est de ça dont je parle. C'est le genre de schéma créatif qui flottait partout au-dessus de la scène. C'était un espace très créatif pour tous ceux qui étaient impliqués. Les musiciens ne s'y trompaient pas.

Tout le monde était à son poste, prêt à faire de son mieux.
Eh bien, sans ça, on ne décroche pas ce type de travail. Tout le monde était à son poste et incroyablement heureux d'être là. Tout le monde. Reconnaissants.

Je m'attendais vraiment à voir les gens danser dans le cinéma et en réalité, je pouvais entendre les mouches voler. On aurait dit que le public était sous le choc, submergé par l'émotion et plus que tout reconnaissant de voir ça.
Différentes personnes ont vécu des choses différentes. Je pense que ça dépend du public. Je l'ai vu à plusieurs reprises et chaque fois a été différente. Quand je l'ai vu avec l'équipe, c'était comme si on le revivait. Je l'ai vu quand les spectateurs dansaient et je l'ai aussi vu en présence d'un public qui l'a vécu à peu près comme ce que vous décrivez. A chaque fois que je le regarde, je vois des choses nouvelles.

Le film est important. Grâce à Dieu, vous étiez là pour le tourner, sans quoi nous n'aurions peut-être jamais rien eu de tel avec Michael Jackson.
A l'époque, c'est l'une des raisons qui rendaient la chose si unique. Le fait de n'avoir jamais rien vu de tel avant. Je n'avais jamais vu cet aspect là de Michael Jackson. A ce jour, je continue à considérer ça comme un cadeau incroyable. Je pense que c'est ce que beaucoup de gens ressentent maintenant qu'ils ont vu le documentaire.

Un détail : à un moment donné, il portait un tee-shirt avec Popeye.
C'est du Michael Bush. C'est l'oeuvre incroyable de Michael Bush.

C'était un costume de scène ? Ou ses vêtements de tous les jours ?
Michael Bush habillait Michael Jackson. Tout le temps.

Comment tout le monde a-t-il fait face à l'annonce de sa mort ?
C'était une journée très difficile. En fait, j'étais là-bas en train de filmer et j'ai failli faire tomber la caméra. Pendant la majeure partie de ce moment, j'ai dû continuer à filmer à genoux. J'étais submergée par l'émotion et je me disais "Oh la la, je vais m'évanouir". Mais je ne pouvais pas parce que je devais filmer. La façon dont je peux décrire ça, c'est... ce jour là, le monde entier était en deuil alors imaginez comment c'était dans la salle de répétitions. En réalité, j'ai du mal à m'en rappeler. J'ai l'impression d'avoir vécu un voyage astral.

Etiez-vous fan de lui quand vous étiez jeune ?
Qui ne l'était pas ? Mais je dois dire que je suis encore plus fan de lui après avoir fait ça et après l'avoir observé d'un point de vue professionnel.

Qui êtes-vous ?
Une réalisatrice de documentaires, plus spécifiquement de documentaires musicaux, une vidéaste et une monteuse.

Je suis impatient de voir ce que vous allez faire après. Merci
!


Source : ElusiveShadow.com / The Huffington Post
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